Les vrais patriotes défendent Laurent Obertone contre les commissaires politiques de gôche
Source : Riposte Laïque
Malgré leurs diktats, malgré leur censure, malgré leurs dérisoires
efforts pour, à 4 contre 1 sur les plateaux télé, décourager les
lecteurs de suivre le conseil de Marine le Pen, ces derniers se pressent
en masse pour aller lire les scandales et injustices quotidiennes dans
notre pays, qu’on nous cache. Que les medias officiels nous cachent
soigneusement. Et qui, selon Obertone, sont, dans la réalité, bien pires encore que ce qu’il a écrit.
Enfer et damnation, voilà que les épithètes traditionnelles ne
suffisent pas. Voilà qu’ils peuvent brandir « fasciste, », « extrême
droite » et compagnie, le Français moyen se bouche les oreilles et se
régale.
Obertone dit le vrai et son succès oblige les medias à parler du phénomène, quoi qu’ils en aient.
Alors, voilà que Mediapart décide de dresser ces fauves désobéissants en sortant la grosse Bertha.
La grosse Bertha ? Une ou plutôt des enquêtes que le commissaire politique
Plenel aurait diligentées et qui aurait occupé quelques journalistes à
plein temps (vous êtes content, n’est-ce pas, ami lecteur, de savoir à
quoi servent les subventions à la presse) pour démasquer le loup qui se cacherait derrière Obertone.
Je sais Plenel et Mediapart capables de tout pour casser (ou plutôt
essayer) celui qui ne pense pas comme eux et, au passage d’essayer de
salir Marine le Pen, celle qui leur fait terriblement peur avec son
amour de la nation et de la laïcité. Je ne serais pas étonnée de voir
Obertone gagner le procès qu’il leur a intenté, avec comme avocat le talentueux Gilles-William Goldnadel.
La stratégie des nostalgiques de Staline consiste en effet à ne pas
parler du contenu du livre, mais à chercher à démolir son auteur, au nom
d’un passé supposé sulfureux particulièrement diffamatoire…
Mais j’ose¨dire ici que même si Mediapart avait raison (ce qui, vu
les nombreuses bavures professionnelles de Plenel, révélées dans « La
face cachée du Monde », est fort douteux) cela ne changerait rien à mon
soutien à La France orange mécanique. C’est une œuvre lucide,
l’enquête d’un journaliste sérieux et inquiet de voir ce que devient son
pays et ce à quoi sont exposés nos compatriotes.
Quand bien même Obertone serait le pire des individus (ce qui n’est
pas l’impression qu’il donne au travers de ses interviews, articles,
prises de paroles diverses) au nom de quoi devrais-je jeter aux orties
un livre intéressant et juste sous prétexte que son auteur aurait des
convictions qui ne seraient pas les miennes ?
A ce compte-là, faut-il faire un gigantesque autodafé des œuvres de
Céline l’antisémite, de celles de Drieu la Rochelle ou de Brasillach ?
Les œuvres littéraires doivent-elles être interdites si leur auteur a
été délinquant ou nazi ? Doit-on punir le délit d’opinion comme on le
faisait sous l’Inquisition ou sous Hitler ou comme on le fait dans les pays musulmans ? Doit-on transformer un Obertone en proie à la vindicte de l’Ayatollah Plenel en Rushdie français ?
Les chiens sont lancés. Et le pire c’est qu’il y a un site patriote
(ou qui se prétendait tel jusqu’à présent) qui se joint à la meute, et
dont l’animateur se vante de collaborer avec Médiapart dans la traque du
passé supposé du jeune auteur de France Orange Mécanique.
On en perd notre latin. Comment un ennemi atavique de la gauche, qui
voue une haine presque pathologique au communisme et à tout ce qui n’est
pas libéral peut-il marcher main dans la main avec Mediapart et Plenel,
symboles de la haine de la France, de la Nation et des patriotes,
amalgamés de manière policière à des beaufs racistes ? Avec Mediapart,
le symbole de la collaboration avec l’ennemi ?
Oui, l’ennemi. Parce que nous sommes en guerre. Guerre de
l’information officielle contre les sites de réinformation. Guerre des
élites contre la France d’en bas. Guerre des européistes-mondialistes
contre les patriotes. Guerre des islamo-collabos contre les
islamophobes. Guerre des adeptes du remplacement de population contre
les Gaulois amoureux de leur pays et de leurs traditions. Guerre de ceux
qui veulent à tout prix imposer la société multiculturelle contre ceux
qui demandent un effort d’intégration à ceux qui considèrent notre pays
comme un Eldorado. Guerre de ceux qui veulent interdire la liberté
d’expression contre les amoureux de celle-ci.
Alors, voir un site,
par son unique animateur, qui, jusqu’à présent, se disait du camp des
patriotes, tourner casaque et lécher les babouches du politiquement
correct et de la délation aux côtés de Mediapart, c’est de la Haute
trahison, tout simplement, ce que le bon sens populaire exprime, par un
artifice rhétorique très parlant, en disant : « en temps de guerre, ce
serait 12 balles dans la peau ».
L’image est parlante, même si elle pue la barbarie de ceux qui, en
44-45, ont rendu une justice sommaire et expéditive ; d’ailleurs nous ne
sommes évidemment pas de ceux qui lancent des fatwas, et, d’ailleurs,
nous sommes loin de ces situations, le combat se joue encore avec le
fabuleux pouvoir des mots, qui permet, de façon plus intelligente et
plus efficace qu’avec 12 balles, de « tuer » les traîtres à notre cause.
Car, dans ce cas, une étape est franchie. On n’est plus dans ces
polémiques imbéciles qui divisent inutilement le camp des patriotes, en
s’en prenant tantôt à Zemmour, puis à Fdesouche, puis à Ménard, puis à
Marine Le Pen. On est passé à la collaboration active avec un site qui
incarne ce que nous combattons au plus profond de nous-mêmes.
Comme si, dans le monde manichéen de la France de 2013, un prétendu
patriote pouvait se permettre le luxe de tirer à vue sur ceux qui font
l’indispensable travail de réinformation, sur l’Union européenne,
l’immigration, l’insécurité ou l’islam, susceptible d’ouvrir les yeux
aux Français et de leur permettre de changer le rapport de force.
Comme si, en 1940, celui qui croyait au ciel pouvait se permettre
d’insulter celui qui n’y croyait pas, comme si le monarchiste d’Estienne
d’Orves pouvait se permettre de cracher sur le communiste Gabriel Péri,
comme si celui qui avait été Croix de Feu pouvait se permettre de salir
celui qui avait cru au Front populaire…
Christine Tasin
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