mercredi 20 mars 2013

Jean Robin, la délation et la menace de mort

source : Riposte Laïque

Jean Robin s’est lancé dans des révélations sur quelqu’un qui écrit sous pseudonyme sur la délinquance, Laurent Obertone.
Révélations allant jusqu’où, il est difficile de le dire, car il faudrait savoir ce que permettent de trouver les pistes qu’il donne, mais les éléments qu’il donne, non seulement un nom de site, mais un nom d’éditeur, paraissent suffisamment précis pour dépasser la simple information sur des opinions politiques, et pour permettre d’aller jusqu’à la révélation de l’identité d’une personne.
Le travail du journaliste est bien d’informer sur les idées défendues par les auteurs, enquêter sur ce point relève bien de ce travail là, mais il s’arrête également là. Si quelqu’un utilise un pseudonyme pour sa sécurité (ce qui est visiblement le cas compte tenu du sujet traité par Obertone) révéler son vrai nom ou donner des éléments suffisamment précis pour permettre sa révélation, constitue une mise en danger d’autrui, moralement abjecte, ce n’est plus du travail de journaliste, c’est du travail de contribution à l’assassinat possible d’autrui.

Jean Robin entre donc dans une forme de délation, qu’il ne s’étonne donc pas du dégoût et de la condamnation morale que son action suscite.
Et voilà qu’il ajoute à cette mauvaise action, le mensonge, en accusant Christine Tasin de menace de mort, alors qu’elle écrit clairement qu’elle parle de combat par les mots uniquement :
  »Voir un site, par son unique animateur, qui, jusqu’à présent, se disait du camp des patriotes, tourner casaque et lécher les babouches du politiquement correct et de la délation aux côtés de Mediapart, c’est de la Haute trahison, tout simplement, ce que le bon sens populaire exprime, par un artifice rhétorique très parlant, en disant : « en temps de guerre, ce serait 12 balles dans la peau ». L’image est parlante, même si elle pue la barbarie de ceux qui, en 44-45, ont rendu une justice sommaire et expéditive ; d’ailleurs nous ne sommes évidemment pas de ceux qui lancent des fatwas, et, d’ailleurs, nous sommes loin de ces situations, le combat se joue encore avec le fabuleux pouvoir des mots, qui permet, de façon plus intelligente et plus efficace qu’avec 12 balles, de « tuer » les traîtres à notre cause. « 

Le seul qui accroisse le danger de meurtre aujoud’hui, est Jean Robin lui-même, par ses révélations réelles ou fausses.

Elisseievna
Lire également, sur la délation : L’Etat décore une délatrice, Caroline Fourest
http://elisseievna-blog.blogspot.fr/2013/01/letat-decore-une-delatrice-caroline.html

Jean Robin n'est pas un vrai patriote

Les vrais patriotes défendent Laurent Obertone contre les commissaires politiques de gôche

Source : Riposte Laïque

Le succès sans équivalent du dernier livre d’Obertone les rend malades.

Malgré leurs diktats, malgré leur censure, malgré leurs dérisoires efforts pour, à 4 contre 1 sur les plateaux télé, décourager les lecteurs de suivre le conseil de Marine le Pen, ces derniers se pressent en masse pour aller lire les scandales et injustices quotidiennes dans notre pays, qu’on nous cache. Que les medias officiels nous cachent soigneusement. Et qui, selon Obertone, sont, dans la réalité, bien pires encore que ce qu’il a écrit.

Enfer et damnation, voilà que les épithètes traditionnelles ne suffisent pas. Voilà qu’ils peuvent brandir « fasciste, », « extrême droite  » et compagnie, le Français moyen se bouche les oreilles et se régale.

Obertone dit le vrai et son succès oblige les medias à parler du phénomène, quoi qu’ils en aient.

Alors, voilà que Mediapart décide de dresser ces fauves désobéissants en sortant la grosse Bertha.

La grosse Bertha ? Une ou plutôt des enquêtes que le commissaire politique Plenel aurait diligentées et qui aurait occupé quelques journalistes à plein temps (vous êtes content, n’est-ce pas, ami lecteur, de savoir à quoi servent les subventions à la presse) pour démasquer le loup qui se cacherait derrière Obertone.

Je sais Plenel et Mediapart capables de tout pour casser (ou plutôt essayer) celui qui ne pense pas comme eux et, au passage d’essayer de salir Marine le Pen, celle qui leur fait terriblement peur avec son amour de la nation et de la laïcité. Je ne serais pas étonnée de voir Obertone gagner le procès qu’il leur a intenté, avec comme avocat le talentueux Gilles-William Goldnadel.

La stratégie des nostalgiques de Staline consiste en effet à ne pas parler du contenu du livre, mais à chercher à démolir son auteur, au nom d’un passé supposé sulfureux particulièrement diffamatoire…

Mais j’ose¨dire ici que même si Mediapart avait raison (ce qui, vu les nombreuses bavures professionnelles de Plenel, révélées dans « La face cachée du Monde », est fort douteux) cela ne changerait rien à mon soutien à   La France orange mécanique. C’est une œuvre lucide, l’enquête d’un journaliste sérieux et inquiet de voir ce que devient son pays et ce à quoi sont exposés nos compatriotes.

Quand bien même Obertone serait le pire des individus (ce qui n’est pas l’impression qu’il donne au travers de ses interviews, articles, prises de paroles diverses) au nom de quoi devrais-je jeter aux orties un livre intéressant et juste sous prétexte que son auteur aurait des convictions qui ne seraient pas les miennes ?

A ce compte-là, faut-il faire un gigantesque autodafé des œuvres de Céline l’antisémite,  de celles de Drieu la Rochelle ou de Brasillach ? Les œuvres littéraires doivent-elles être interdites si leur auteur a été délinquant ou nazi ?    Doit-on punir le délit d’opinion comme on le faisait sous l’Inquisition ou sous Hitler ou comme on le fait dans les pays musulmans ? Doit-on transformer un Obertone en proie à la vindicte de l’Ayatollah Plenel en Rushdie français ?

Les chiens sont lancés. Et le pire c’est qu’il y a un site patriote (ou qui se prétendait tel jusqu’à présent) qui se joint à la meute, et dont l’animateur se vante de collaborer avec Médiapart dans la traque du passé supposé du jeune auteur de France Orange Mécanique.    On en perd notre latin. Comment un ennemi atavique de la gauche, qui voue une haine presque pathologique au communisme et à tout ce qui n’est pas libéral peut-il marcher main dans la main avec Mediapart et Plenel, symboles de la haine de la France, de la Nation et des patriotes, amalgamés de manière policière à des beaufs racistes ? Avec Mediapart, le symbole de la collaboration avec l’ennemi ?

Oui, l’ennemi. Parce que nous sommes en guerre. Guerre de l’information officielle contre les sites de réinformation. Guerre des élites contre la France d’en bas. Guerre des européistes-mondialistes contre les patriotes. Guerre des islamo-collabos contre les islamophobes. Guerre des adeptes du remplacement de population contre les Gaulois amoureux de leur pays et de leurs traditions. Guerre de ceux qui veulent à tout prix imposer la société multiculturelle contre ceux qui demandent un effort  d’intégration à ceux qui considèrent notre pays comme un Eldorado. Guerre de ceux qui veulent interdire la liberté d’expression contre les amoureux de celle-ci.

Alors, voir un site, par son unique animateur, qui, jusqu’à présent, se disait du camp des patriotes, tourner casaque et lécher les babouches du politiquement correct et de la délation aux côtés de Mediapart, c’est de la Haute trahison, tout simplement, ce que le bon sens populaire exprime, par un artifice rhétorique très parlant, en disant : « en temps de guerre, ce serait 12 balles dans la peau ».

L’image est parlante, même si elle pue la barbarie de ceux qui, en 44-45, ont rendu une justice sommaire et expéditive ; d’ailleurs nous ne sommes évidemment pas de ceux qui lancent des fatwas, et, d’ailleurs, nous sommes loin de ces situations, le combat se joue encore avec le fabuleux pouvoir des mots, qui permet, de façon plus intelligente et plus efficace qu’avec 12 balles, de « tuer » les traîtres à notre cause. Car, dans ce cas, une étape est franchie. On n’est plus dans ces polémiques imbéciles qui divisent inutilement le camp des patriotes, en s’en prenant tantôt à Zemmour, puis à Fdesouche, puis à Ménard, puis à Marine Le Pen. On est passé à la collaboration active avec un site qui incarne ce que nous combattons au plus profond de nous-mêmes.

Comme si, dans le monde manichéen de la France de 2013, un prétendu patriote pouvait se permettre le luxe de tirer à vue sur ceux qui font l’indispensable travail de réinformation, sur l’Union européenne, l’immigration, l’insécurité ou l’islam, susceptible d’ouvrir les yeux aux Français et de leur permettre de changer le rapport de force.

Comme si, en 1940, celui qui croyait au ciel pouvait se permettre d’insulter celui qui n’y croyait pas, comme si le monarchiste d’Estienne d’Orves pouvait se permettre de cracher sur le communiste Gabriel Péri, comme si celui qui avait été Croix de Feu pouvait se permettre de salir celui qui avait cru au Front populaire…

Christine Tasin

mercredi 6 mars 2013

Jean Robin traité de pute sur jerusalem plus

Jena Rabin,l’arroseur arrosé

source : Judéologie

Après avoir répondu au défi d’Alain Soral au sujet du tatouage d’Elie Wiesel, Jean Robin qui s’est spécialisé dans l’étude d’Alain Soral ,vient d’être traité de pute sur le site internet ultra sioniste jerusalemplus.* Jean Rabin qui bouffe à tous les râteliers mais qui combat surtout Alain Soral, les judéologues et les musulmans, est remis à sa place par ceux la même pour lesquels il tapine.
Pauvre Robin, il n’avait fait que recopier les informations du site http://www.eliewieseltattoo.com/
Jean Robin un quart de juif trois quarts sioniste.

JEAN ROBIN EST UNE PUTE

Cela risque bien de l’emmerder à ce guignol mais je doute qu’il aie en ce moment le temps de lire. Son CV est édifiant. Un coup avec Cohn Bendit puis avec Soral, Menard et radio-courtoisie, le petit rigolo veut qu’on parle de lui surtout. Il est partout à la fois et veut dominer le monde du journalisme. Faut dire qu’il n’a pas de mal, le pervers. Qui n’en a pas plein le cul de lire des articles insipides et souvent militants de la part du 4è pouvoir ?

par Nina

Moi, la prem’s bien sûr. Quand on a vu ce que ces braves journalopes ont l’habitude d’écrire depuis des décennies au sujet de nos chances pour la France ou encore des pseudo-reportages sur le conflit israélo-arabe ou tenez encore…les faits divers à la con où de pauvres gens sont emprisonnés pour pédophilie active alors qu’ils sont parfaitement innocents.

La liste est longue et vlà le Robin qui tente depuis des années de rallier à lui tous les haineux de la francosphère en s’alliant qui avec « égalité et réconciliation » de la pute néo-nazie Soral ou encore avec Paul Marie Coûteaux dont on connait l’acharnement antisémite sur radio-courtoisie.

Le pire dans le personnage infâme du Robin des toiles, c’est qu’il s’annonce devant un autre antisémite notoire Jacob Cohen comme…JUIF !!!! mouahahahahahah L’a rien compris le bouseux de Clermont-Ferrand, c’est pas parce que t’as un parent juif que tu l’es ipso-facto.

Le con !

Le voilà s’attaquant pour les besoins de référencement de son site de merde en train de donner du grain à moudre à toute la fachosphère. Les muslims exultent et les négationnistes en redemandent. Parti à la recherche DE l’article qui boosterait ses records, le p’tit Robin des fientes a été nous pêcher un article mettant en cause l’histoire d’Elie Wiesel.

Il paraît que le grand écrivain et humaniste Wiesel n’aurait pas son tatouage datant d’Auschwitz. Je ne vous raconte pas les aminches et vous demander d’aller jeter un œil sur son article donnerait à cet étron une gaule d’enfer vu que ça ferait marcher à donf son putain de référencement. Oui, je vous sens quelque peu outragés par mon langage grossier…mais je n’arrive pas à trouver mieux quand je parle de merde.

Or donc, Soral l’enfoiré mit au défi son pote Jean Robin d’aller enquêter sur l’imposture supposée d’Elie Wiesel. Pas con, le minus s’exécuta. L’avait rien à se mettre sous le chicot pour énerver la blogosphère et faire plaisir à Paul Marie son pote de radio-courtoisie.

On se fout pas mal de sa trouvaille, un vague article en anglais comme on en trouve des milliers dès qu’il s’agit de porter un coup à la vérité sur la Shoah. Comment contourner la loi effectivement contre le négationnisme si ce n’est qu’en déboulonnant des icônes et les faire passer pour de fieffés menteurs ?
Peu à peu, des petits cons, de grosses putes narcissiques, vous refont l’histoire et se proclament « Maîtres es vérité ». Sauf que la Vérité (mouais…avec un grand V) elle ferait mal au cul de tous ces indigents qui veulent exister coûte que coûte sans une once de moralité.

Il s’en fout ce nase de balancer des inepties. Pire encore, il se cache derrière une pseudo-judéïté qui devrait normalement le faire passer pour un Diogène. Selon les théories fumeuses de cet indigent de la comprenette, il paraîtrait que la « judéomanie » c’est à dire « le phénomène d’admiration outrée pour les Juifs ayant lieu en France, depuis les années 80, en prétendant qu’il existe une discrimination positive à l’égard de la communauté juive et qu’une recrudescence de l’antisémitisme et du communautarisme sont automatiquement liés »

Classe hein ?

On est trop smarts alors on crée de la jalousie et c’est donc normal qu’on nous fasse chier. Je vous la fais courte mais l’idée est là. Il ne lui viendrait pas à l’esprit à ce petit con que si effectivement on a la cote dans de nombreux domaines c’est parce qu’on cherche, qu’on étudie et qu’on se lance. Si les autres sont jaloux ça reste leur problème mais qu’on ne freinera jamais vu qu’on n’a pas du tout envie de s’emmerder.

Leur antisémitisme, qu’il se le carre profond, on ne va tout de même pas pousser l’assimilation au point de devenir des mordus de la starac ou se lancer dans une bourrée auvergnate endiablée pour se la jouer « plis fronçai qu’moi ty meurs… » En conclusion : Vas chier Jean Robin. T’es pas plus cacher que Soral ou Ramadan. Bien le bonjour à Paul Marie et à sa clique de Radio-Paris.

vendredi 1 mars 2013

Jean Robin est un petit merdeux





source : alainzannini.com

Jean Robin, intellectuel stérile (pléonasme) se présente sur son blog comme éditeur-journaliste. Persuadé d'avoir des pensées fondamentales à nous communiquer, il a cru bon, en désespoir de cause, de se publier lui-même, après s'être fait refouler par tous les éditeurs. Tatamis, sa maison d'édition dont la profession de foi se réclame de valeurs comme la pensée libre, la lutte contre la censure ou le politiquement incorrect, ce qui ne mange pas trop de pain, semble rencontrer quelques difficultés à trouver une clientèle. Il est vrai que ses propres ouvrages ne risquent pas de lui en procurer une.

Ses livres ? Parlons-en justement :  

La judéomanie, essaie de surfer sur le thème porteur du communautarisme, décrivant notamment le caractère contre-productif de l'action philosémite en France. Ça aurait pu marcher, avec un peu plus de talent, mais ça n'a pas marché.

Ils ont tué la télé publique, sujet rêvé pour passer à ... la télé, qui adore qu'on lui parle d'elle, est une lourdingue charge de Robin contre ceux qui lui en ont interdit l'accès. Là encore, flop total.

Alain Finkielkraut, la position du missionnaire, au sous-titre racoleur, dédié à l'immense penseur de la condition post-moderne, dont il a pu espérer, en vain hélas, qu'il ferait jouer son réseau bien établi dans les médias afin qu'on y chante ses louanges, n'a pas davantage rencontré le succès. Il ne reste plus à Jean Robin qu'à visionner en boucle la vidéo dans laquelle son philosophe préféré s'engage publiquement, entre deux grimaces, à lire ce petit livre à lui consacré.

Éditeur aux abois, réduit à vendre ses livres au poids par souscription, il s'efforce de rameuter tout ce qu'il peut comme célébrités dans le but de publier enfin le best-seller qui lui permettra de sortir de l'ornière dans laquelle son orgueil mal placé l'a empêtré. Son catalogue étique (une douzaine de livres en trois ans), fait de bric et de broc, dépourvu de tout fil conducteur hormis celui d'essayer de faire un "coup" commercial, fait voisiner sur l'étagère des considérations sur la timidité en amour, le monde des truands, et même, tenez-vous bien, le scandale des radars routiers, thème éminemment littéraire comme chacun sait. Un catalogue donc, qui loin d'honorer son credo flatteur annoncé plus haut, ne fait que regrouper un ensemble de tâcherons dont le souhait commun aurait été de se faire éditer ailleurs. Comme on les comprend !

En attendant de rencontrer le succès, notre éditeur à insuccès se dépense sans compter sur son blog dérisoire où seuls quelques pauvres internautes égarés ont pu échouer par hasard un soir de désespoir. C'est sur ce support cybernétique que dans un message en date du 26 octobre 2009 il reproche à Nabe des propos tenus dans son dernier entretien accordé au magazine Médias.

Vexé de constater que l'on puisse refuser poliment de se laisser publier chez lui,  notre blogueur incontinent fait mine de s'offusquer d'une façon parfaitement démagogique, des derniers engagements publics de Nabe en faveur des Palestiniens. "Toute personne qui se révolte contre Israël est mon ami" affirme Nabe, dans la droite ligne de ses écrits politiques antérieurs. Quiconque achoppe sur ce genre d'assertion témoigne d'une incompréhension totale de l'auteur de Printemps de feu, et par là se révèle indigne d'en publier la moindre ligne. De deux choses l'une, en effet : soit Jean Robin n'a jamais lu sérieusement les livres de Nabe, auquel cas on se demande bien pour quelle raison valable il souhaitait le publier, soit au contraire il connaissait les positions politiques de cet auteur sur cette question, (qui sont depuis toujours sans ambiguïté), et son indignation rétrospective n'en paraît que plus mensongère.

En tout état de cause on se demande bien comment le directeur des éditions Tatamis a pu caresser le rêve naïf de relever son catalogue besogneux en y accueillant celui que de plus en plus de lecteurs considèrent comme le meilleur écrivain français vivant. Ce que ce brave Jean Robin n'a apparemment pas compris, c'est que Nabe n'entend désormais s'exprimer qu'à ses propres conditions. Aucune maison d'édition française n'ayant été capable de les honorer, il était bien naturel que le taulier de la cabane Tatamis rejoigne la cohorte des velléitaires dépités de ne parvenir à exploiter la sueur d'un artiste sous couvert de bonnes intentions. L'expression "Je suis trop cher pour vous" assenée par l'écrivain expérimenté à l'éditeur néophyte, est tout sauf une boutade : l'argent est bien le nœud du problème de Nabe avec les éditeurs. Parce qu'aucun d'entre eux n'a voulu mettre le prix (ce prix que Jean-Paul Bertrand, lui, n'avait pas hésité à payer), il a choisi de se passer de leurs services en toc et de leurs propositions douteuses. Est-ce donc trop demander aujourd'hui que d'exiger son pain, et rien que son pain, pour faire vivre son art quand on est un vrai artiste ?

Quant aux ricanades sur l'image du "censuré maudit", elles sont en grande partie fabriquées par les détracteurs de Nabe, furieux de n'avoir pas réussi à lui fermer tous les accès aux médias. Parce que si on peut effectivement lui compter une quarantaine d'apparitions télévisées, on ne dit jamais qu'elles s'étalent sur une durée de vingt-cinq ans. Pas plus qu'on ne précise le fait incontestable qu'actuellement, Frédéric Taddeï (auquel on peut joindre Franz-Olivier Giesbert dans une moindre mesure) est bien le seul journaliste à lui offrir régulièrement et joyeusement la possibilité de s'exprimer en public.  De son côté, Laurent Ruquier qui sévit pourtant à la télé depuis vingt ans, ne l'a en tout et pour tout invité qu'une seule et unique fois dans une émission de sinistre mémoire aux allures de guet-apens, autorisant son collaborateur Miller à lui nuire délibérément par des moyens fort peu glorieux.

Assurément, Jean Robin, notre éditeur maudit ne méritait pas l'honneur d'une brève sur ce site, et il ne manquera certainement pas l'occasion de nous remercier d'avoir été trop bons de sortir les éditions Tatamis d'un anonymat auquel elles retourneront sans plus tarder.

Voir aussi les commentaires sur son blog